Rebonjour les athlètes!

Voici le moment tant attendu: on entre dans le dernier droit de notre préparation pour la course! Mon dernier truc vous aidera à gérer votre effort, du départ à l’arrivée, pour vous assurer de compléter votre épreuve avec le sourire et le sentiment d’avoir tout donné. Pas dès les premières minutes! Graduellement, jusqu’à la fin.

Du 1 500 m au marathon, tant chez les femmes que chez les hommes, tous les records du monde ont été battus, et toutes les performances étincelantes ont été réalisées en respectant un principe fondamental: le différentiel négatif, en vertu duquel la deuxième moitié de la course est complétée plus vite que la première.

Sur ces épreuves d’endurance, cette façon de procéder présente de nombreux bénéfices physiologiques et psychologiques. Premièrement, en partant tranquillement, on s’assure de se maintenir dans un état stable, essentiel pour compléter un effort de plusieurs minutes, voire quelques heures, sans ralentir.

Deuxièmement, on modère ainsi la hausse graduelle de votre perception d’effort, qui dicte tout au long de l’épreuve l’allure que vous pourrez tenir. Troisièmement, vous dépasserez beaucoup de personnes qui n’auront pas eu votre sagesse et qui, parties trop rapidement, ralentiront inéluctablement. Et quatrièmement, à l’issue de la course, contrairement à ces personnes, vous vous demanderez combien de temps vous pourrez retrancher à votre prochain chrono, si vous partez un peu plus vite!

Bonne fin de préparation, et on se voit à l’arrivée le 25 septembre!

Olivier