Voici le moment tant attendu: on entre dans le dernier droit de notre préparation pour la course! Mon dernier truc vous aidera à gérer votre effort, du départ à l’arrivée, pour vous assurer de compléter votre épreuve avec le sourire et le sentiment d’avoir tout donné. Pas dès les premières minutes! Graduellement, jusqu’à la fin.
Pour mon neuvième truc, j’ai choisi un titre provocateur pour traduire une notion cruciale: le lien de cause à effet direct entre le poids de vos pieds et vos performances. Plus précisément, le poids que vous balancez au bout de vos jambes.
Mon huitième truc est au moins aussi important que le précédent. Si une douleur ou un inconfort vous impose un congé forcé de course à pied, ne restez pas au repos complet plus de 2 ou 3 jours. N’attendez pas trop longtemps avant de recommencer à stimuler vos muscles, vos os, etc.
Mon septième truc concerne malheureusement 50 % des adeptes de la course à pied, qui se blessent en courant, bon an mal an. Parce que pour éviter de se blesser, il faut savoir lever le pied – et surtout, le faire au bon moment!
Mon cinquième truc n’est pas très populaire auprès des adeptes de la course à pied. Quel est cet ingrédient d’une efficacité redoutable pour progresser sans se blesser? L’ntégration du renforcement musculaire à son entraînement. Pas tous les jours, et pas pour ressembler à Arnold Schwarzenegger. Juste la dose minimale pour améliorer votre économie de course et rendre vos jambes plus endurantes.
Mon sixième truc peut faire la différence entre l’épuisement et l’épanouissement: au moins toutes les quatre semaines, levez le pied pour laisser votre corps s’adapter à l’entraînement que vous lui imposez.
Mon troisième truc est contre-intuitif mais essentiel: il faut courir lentement pour courir vite. Pas nécessairement vite comme Letesenbet Gidey ou Eliud Kipchoge. Juste de plus en plus vite – quelle que soit votre vitesse de base.
Aujourd’hui, je vous donne le troisième de mes trucs pour vous dépasser au Marathon Beneva de Montréal.
Quand j’ai commencé à m’entraîner pour mon premier marathon, je courais toujours seul, pendant les siestes de ma fille. Je m’entraînais n’importe comment, sans suivre un plan et, surtout, sans être porté par la sensation magique de travailler moins fort dès qu’on court avec un groupe d’amis.
Avez-vous déjà remarqué que vous êtes toujours plus fiers d’avoir accompli quelque chose que vous trouvez difficile, que vous n’étiez pas sûrs de réussir? Il y a une raison pour laquelle on dit qu’« à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ».
Je m’appelle Olivier Roy-Baillargeon. Je suis marathonien et athlète-entraîneur pour la nouvelle aventure dans laquelle je me suis lancé avec mes collègues de La Clinique Du Coureur: Le Coaching Du Coureur!